- amirauté
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Amirautén. f.d1./d état et office d'amiral; résidence, services et bureaux de l'amiral.d2./d Corps des amiraux, formant l'état-major de la marine militaire.————————Amirauté(îles de l') archipel de la Mélanésie, dépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée; 28 000 hab.— L'archipel fut occupé par les Japonais de 1942 à 1944.⇒AMIRAUTÉ, subst. fém.En Angleterre, administration de la marine de guerre, siège et locaux de cette administration. L'Amirauté britannique, le premier lord de l'Amirauté :• 1. Le Ministre de la marine exposa les mesures navales convenues entre l'Amirauté britannique et l'étatm-major de la Marine française : la flotte britannique se réservait les opérations dans la mer du Nord, la Manche et l'Atlantique, tandis que la flotte française aurait à conduire les opérations...J. JOFFRE, Mémoires, t. 1, 1931, p. 120.• 2. ... par les fenêtres de derrière, on voit le parc de Saint-James et l'Amirauté bâtie suivant le goût antique des Frères Adams.P. MORAND, Londres, 1933, p. 66.— HISTOIREa) ,,Nom donné en France, avant 1789, à une juridiction qui connaissait des contestations en matière de marine et de commerce de mer, tant au civil qu'au criminel.`` (BACh.-DEZ. 1882). Conseil d'amirauté (BOUILLET 1819, Pol. 1868), Conseil de l'amirauté[conseil créé en 1824] (BACh.-DEZ. 1882).b) ,,Pendant la dernière guerre, l'Amirauté était le terme officiel désignant les services de commandement de l'Amiral, chef de l'État-major de la Marine.`` (LE CLÈRE 1960).c) Office de grand amiral. Synon. amiralat.Prononc. ET ORTH. :[
]. PASSY 1914 et BARBEAU-RODHE 1930 attribuent à [o] une demi-longueur. FÉR. 1768 et FÉR. Crit. t. 1 1787 signalent une forme anc. admirauté.
Étymol. ET HIST. — 1. 1260-1344 ameirauté « charge d'amiral » (Chron. de Londres, p. 45 ds GDF. Compl. : Lors le roy ousta ledit Hamon de s'ameirauté); 1600-1612 amirauté (A. D'AUBIGNÉ, Hist. Univ., III, 116 ds GDF. Compl. : Le roi lui donna l'amirauté), vieilli dès 1872 (LITTRÉ); 2. 1373 amirauté « juridiction concernant les gens de mer » (Ordonnance de 1373 d'apr. JAL t. 1 1970-); 3. 1824 amirauté « administration supérieure de la Marine » (Ordonnance royale du 4 août 1824 créant un « conseil d'Amirauté » d'apr. JAL 1848).Dér. de amiral; suff. -auté.BBG. — BACH.-DEZ. 1882. — BARB. Infl. 1919. — BÉL. 1957. — BLANCHE 1857. — BOISS.8. — BOUILLET 1859. — Comm. t. 1 1837. — DAINV. 1964. — GRUSS 1952. — JAL 1848. — LE CLÈRE 1960. — LEP. 1948. — MÉNAGER (L.-R.). Amviatus-'. L'Émirat et les origines de l'amirauté (XIe-XIIIe siècles). Paris, 1960, 267 p. (Bibl. gén. de l'Éc. prat. des Hautes ét. 6e section.). — Pol. 1868. — RITTER (E.). Les Quatre dictionnaires français. Remarques lexicographiques. B. de l'Inst. nat. gen. 1905, t. 36, p. 346. — ST-EDME t. 1 1824. — WILL. 1831.
amirauté [amiʀote] n. f.ÉTYM. V. 1605; ameirauté, 1260-1344; de amiral.❖1 Anciennt. Dignité d'amiral de France. — Juridiction exercée par l'amiral.♦ (Calque de l'angl. Admirality). || Premier lord de l'Amirauté : ministre de la Marine britannique.3 Admin. Dignité d'amiral. ⇒ Amiralat. || Accéder à l'amirauté, à la vice-amirauté.
Encyclopédie Universelle. 2012.